Aide financières pour la perte d'autonomie : votre guide pour les obtenir
Aide financières pour la perte d'autonomie : votre guide pour les obtenir
Aidants familiaux, vous n’êtes pas seuls face à la dépendance de votre proche : afin de prévenir le risque d’épuisement moral et physique, il existe diverses solutions pour vous aider et vous soutenir au quotidien. À quelles aides psychologiques, matérielles et financières pouvez-vous prétendre ? Qui peut vous aider dans vos démarches d’aidant ? Quels professionnels ou quelles structures peuvent vous accompagner ? Essentiel Autonomie répond à toutes vos questions.
Assister un proche en situation de dépendance peut être source d’épuisement. Pour pallier les difficultés liées à cette situation, diverses structures aident, mais également des professionnels médicaux ou paramédicaux peuvent vous venir en aide.
CLIC, CCAS, CNAV ou encore l’Assurance maladie peuvent vous orienter vers les bonnes personnes ou les dispositifs adéquats. Des structures telles que l’Argirc-Arcco proposent également des services d’« aide aux aidants » à travers un accompagnement, une écoute ou des solutions de répit. En complément, de jour comme de nuit, vous pouvez faire appel à des professionnels médicaux ou paramédicaux. Psychologiquement, cumuler sa vie d’aidant avec ses obligations professionnelles ou familiales n’est pas simple. Pour ne pas tomber dans la dépression ou le burn-out, des dispositifs de soutien existent, par téléphone, en centre de prévention, ou même spécifiquement dédiés aux aidants familiaux Alzheimer.
La perte d’autonomie engendre de nombreuses dépenses. Il existe heureusement plusieurs aides dont peuvent bénéficier les personnes dépendantes, âgées ou handicapées, selon leur situation.
Les aides financières comme l’APA, l’ARSM, l’ARDH, le CESU ou encore diverses exonérations et déductions fiscales peuvent faciliter le maintien à domicile des personnes en situation de dépendance. Elles sont en général allouées aux personnes de plus de 55 ans ou de 60 ans, sous conditions de revenus, et en fonction du niveau de dépendance établi par la grille AGGIR (Autonomie, Gérontologie, Groupes Iso-Ressources). Lorsque l’entrée en EHPAD, en Résidence autonomie ou en établissement devient inévitable, d’autres aides permettent de financer les coûts souvent élevés de ce type d’hébergement. APA, ASH, APL ou Aide sociale à l’hébergement couvrent tout ou partie des frais liés à l’entrée en maison de retraite. Enfin, afin de garantir un minimum de ressources aux personnes dépendantes ou handicapées et leur permettre de vivre sereinement, diverses aides sociales existent telles que l’Aspa, la PCH ou encore l’AAH. De même, les aidants peuvent bénéficier de certaines aides financières pour mieux assurer leur rôle.
Être aidant implique parfois de prendre des décisions pour protéger la personne dépendante. Les mesures de protection juridique, par exemple la mise sous tutelle, la sauvegarde de justice ou le mandat de protection future permettent de protéger votre proche et d’éviter les abus de confiance. Elles sont en général décidées par un juge, après un examen précis du dossier. D’autres mesures existent pour faciliter les prises de décision et protéger la personne aidée vulnérable. Il s’agit entre autres de l’habilitation familiale et de la désignation d’une personne de confiance lors de l’entrée en EHPAD.
Prendre en charge la dépendance, c’est aussi prendre des décisions en amont de tout problème de santé pour se prémunir des difficultés financières et préserver ses proches en cas de perte d’autonomie. De nombreuses solutions existent comme la donation entre époux ou l’assurance dépendance.