

Les chiffres autour du handicap en France sont très flous. On comptait en 2016 plus de 284.000 personnes bénéficiant de la Prestation de Compensation de Handicap (PCH). Mais d’autres aides existent pour soutenir ces personnes et leurs aidants, tour d’horizon pour vous éclairer selon votre âge et vos ressources.
Retrouvez dans notre guide les aides destinées aux personnes handicapées > Aidants, Aidés : le mode d'emploi des aides
La PCH s’adresse aux personnes en situation de handicap de moins de 60 ans. Peuvent cependant prétendre à la PCH, les personnes âgées de plus de 60 ans dont le handicap répondait avant cet âge à certains critères. C’est une prestation que votre proche peut utiliser pour compenser les conséquences de son handicap et faire face à un certain nombre de dépenses qui y sont liées. Par exemple les aides humaines, les aides techniques, les aides à l’aménagement du domicile, les aides au transport ou encore les aides spécifiques / exceptionnelles.
La PCH n’est pas soumise à conditions de ressources. Cependant, il est mis en place une participation laissée à la charge de la personne en situation de handicap ou de son entourage en fonction du niveau de ressources.
Pour plus d"infos sur la PCH et savoir quelles sont les démarches pour bénéficier de cette aide, nous vous invitons à lire notre article dédié
Comment demander la prestation de compensation du handicap ?
L’AAH, c’est un revenu minimum destiné aux personnes en situation de handicap de plus de 20 ans. Elle est attribuée sous certaines conditions liées à l'incapacité de la personne, son âge, sa résidence et ses ressources. Cette aide financière est versée par la CAF ou la MSA. En 2021, le montant maximal de l’Allocation aux Adultes Handicapés s'élève à 903,60 euros par mois.
Pour en savoir plus sur les conditions pour obtenir l’AAH et comment faire votre demande, découvrez notre guide des aides et rendez-vous page 11.
L’AEEH, c’est une aide pour les parents d’enfant handicapé de moins de 20 ans. Elle est destinée à compenser les frais d’éducation et de soins que vous engagez pour votre enfant handicapé, ainsi que le recours si besoin à une tierce personne. Un complément d’AEEH peut être ajouté sous certaines conditions. Son montant est déterminé par l’état de santé de l’enfant et le taux d’incapacité fixé par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Pour savoir quelles sont les conditions pour obtenir l’AEEH, connaitre le montant que vous pourrez toucher et savoir faire votre demande, téléchargez notre guide des aides et rendez-vous page 17.
L’AJPP vous permet de rester auprès de votre enfant handicapé. Le principe est simple : vous dédommager pour chaque jour de congé pris si votre enfant est malade, accidenté, ou handicapé et que vous avez dû interrompre votre activité pour rester auprès de lui. L’Allocation Journalière de Présence Parentale vous est attribuée pour chaque jour de congé pris dans cette situation, dans la limite de 22 jours par mois, et d'un crédit mobilisable de 310 jours sur 3 ans. Ce crédit pourra être porté à 620 jours à partir du 1er janvier 2022, sous réserve de l'accord du service du contrôle médical de la CPAM.
A combien s’élève l’AJPP ? Qui peut la demander et quand ? Nous vous disons tout sur cette aide dans notre guide des aides.
Si vous percevez l’Allocation aux adultes handicapées, il existe deux aides complémentaires dont vous pourriez peut-être bénéficier, mais attention, elles ne sont pas cumulables entre-elles :
LE SAVIEZ-VOUS ?
La MDPH (maison départementale des personnes handicapées) peut accorder des aides financières pour compenser des frais qui resteraient à la charge des personnes handicapées (après déduction de l’allocation versée au titre de la PCH), grâce à un fonds départemental de compensation du handicap. Vous pouvez également solliciter votre caisse de retraite complémentaire, votre mutuelle et les associations locales
Votre proche a plus de 60 ans et il est en situation de handicap ? Il peut alors toucher l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), l’aide centrale pour les personnes âgées en perte d’autonomie. L’APA aide à financer un grand nombre de dépenses liées à la dépendance. Qu’il s’agisse de faciliter le maintien à domicile (Apa à domicile), la vie en Ehpad ou en hébergement équivalent (Apa en établissement).
Pour aller plus loin > APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) : à quoi sert-elle et qui y a droit ?
Votre proche est âgé de 75 ans et plus et ne bénéficie pas d’une aide régulière ? Parfois, il peut se retrouver confronté à une situation de fragilité :
• un handicap temporaire,
• une maladie,
• l’absence de son aidant habituel…
Un service d’aide à domicile momentanée est proposé par l’Agirc-Arrco pour palier à cette fragilité temporaire et assurer une prise en charge de la personne pendant cette période.
Découvrez notre article dédié à ce service > Comment obtenir un relai occasionnel pour aider mon proche ?
L’ASPA remplace ce qu’on appelait le minimum vieillesse. Elle assure un minimum de ressources aux personnes âgées de plus de 65 ans en perte d’autonomie ou en situation de handicap. En plus de la condition de l'âge, d'autres critères permettent de déterminer l'éligibilité à cette aide financière.
Quelles sont les conditions et comment l’obtenir, quel est le montant de l’ASPA ? Toutes les réponses dans notre guide des aides.